Collectif L’Avantage du doute
Dès 16 ans
Durée : 1h45
Y a-t-il un lien entre la crise environnementale et la domination masculine ? La nouvelle création du collectif L’Avantage du doute interroge les logiques de puissance et de rentabilité en croisant ces sujets de société. Et c’est une véritable comédie !
Depuis dix ans, les comédiens et comédiennes de L’Avantage du doute nous font rire par leurs caricatures subtiles et leur implacable sens de l’observation. Avec cette nouvelle création qui embrasse des sujets aussi vastes que l’éco-anxiété, la surinformation, la fonte des glaces ou la domination masculine, le collectif signe une fiction loufoque fermement enracinée dans le réel. Chaque membre du collectif s’est empoigné du sujet à sa façon : décor de récup, folie douce, dîner entre ami·e·s, performance improvisée, numéro de clown… ! Avec leur sens habituel de la dérision, les cinq artistes secouent les conventions en électrisant la scène.
Voilà un spectacle qui fait rire, qui soulage, qui se moque, qui porte une parole engagée et véhicule autant d’autodérision. Voilà un spectacle d’écritures de plateaux avec des tirades à tomber, des « punchlines » mémorables et des numéros d’actrices et d’acteurs remarquables.
ScenewebAvec
Mélanie Bestel
Judith Davis
Claire Dumas
Nadir Legrand
Maxence Tual
Une création de
L’Avantage du Doute
Scénographie
Kristelle Paré
Lumières
Mathilde Chamoux
Son
Isabelle Fuchs
Costumes
Marta Rossi
Accompagnement du travail vocal
Jean-Baptiste Veyret-Logerias
Régie générale
Jérôme Perez-Lopez
Presse
Irène Gordon-Brassart
Production, administration, diffusion
Delphine Marty
Production
L’Avantage du Doute
Coproduction
Théâtre de Nîmes, Théâtre de Rungis, Théâtre Jean Vilar – Vitry-sur- Seine, Théâtre de la Bastille - Paris, le lieu unique – centre de culture contemporaine de Nantes, Théâtre Nouvelle Génération – CDN de Lyon, L’Estive – Scène nationale de Foix et de l’Ariège. Soutiens : Action financée par la Région Ile-de-France
Avec l’aide à la résidence du
conseil départemental du Val-de-Marne
Avec le soutien du
Fonds SACD – Théâtre, La Vie brève - Théâtre de L'Aquarium, La Villette, Paris
Le mercredi 26 avril, à 21h45, rencontre en bord de scène à l'issue de la représentation du spectacle "Encore plus, partout, tout le temps"
Dans le monde dévasté de l'Apocalypse, un jeune homme et son père errent sur une route, affrontant le froid, la pluie, la neige, fuyant toute présence humaine. En un voyage crépusculaire, poussant leur chariot rempli d'objets hétéroclites, ils marchent vers la mer.
Les auteurs décrivent l'émergence de cette nouvelle ère où est entrée la Terre : l'anthropocène, conséquence de l'âge urbain, consumériste, chimique et nucléaire dans lesquelles les sociétés humaines ont plongé la planète. Ils font l'inventaire écologique d'un modèle de développement devenu insoutenable et ouvrent des pistes pour vivre et agir dans cette nouvelle époque.
Qu'elles vendent des grimoires sur Etsy, postent des photos de leur autel orné de cristaux sur Instagram ou se rassemblent pour jeter des sorts à Donald Trump, les sorcières sont partout. Davantage encore que leurs aînées des années 1970, les féministes actuelles semblent hantées par cette figure. La sorcière est à la fois la victime absolue, celle pour qui on réclame justice, et la rebelle obstinée, insaisissable. Mais qui étaient au juste celles qui, dans l'Europe de la Renaissance, ont été accusées de sorcellerie ? Quels types de femme ces siècles de terreur ont-ils censurés, éliminés, réprimés ?